Actualités

Focus sur la prise en charge du cancer à la Clinique du Mousseau

le 03/11/2020

À l’occasion d’Octobre rose, le cancer du sein et le cancer en général sont au cœur des actions de prévention. Information, dépistage, partage d’expérience et soutien : opportunité est donnée de mieux se renseigner pour mieux se prémunir contre ces longues maladies.

 

À la Clinique du Mousseau (Évry, Île-de-France), le Dr Pascal Agranat est oncologue médical, il coordonne toute l’activité d’oncologie médicale ainsi que les réunions de concertation pluridisciplinaire liées à cette spécialité. Si la prise en charge du cancer a fortement évolué durant ces dernières années, il rappelle certaines particularités qui resteront toujours d’actualité.

 

Le dépistage sauve des vies

 

Dans le cadre du traitement du cancer du sein, le parcours patiente démarre toujours de la même manière. « Tout d’abord, il y a le diagnostic en radiologie puis l’annonce, explique le docteur. Le médecin traitant est informé des résultats et il orientera la patiente dans sa prise en charge. » Dans le cas de petites tumeurs, une consultation et une intervention auprès d’un chirurgien seront planifiées. Pour les plus grosses tumeurs, le parcours change. « La patiente sera orientée vers un oncologue, qui décidera de la solution la plus adaptée : une intervention, un traitement médicamenteux ou bien une chimiothérapie. »

 

Dans tous les cas, plus la tumeur est diagnostiquée tôt et plus les chances de guérison avoisinent les 100 %. « C’est très important de ne pas pratiquer la politique de l’autruche et de réaliser tous les deux ans une mammographie de dépistage. » Cette dernière est intégralement prise en charge pour les femmes de 50 à 75 ans en France, dans tous les centres de dépistage départementaux.

 

Partage d’expérience et soutien : un pas vers la guérison

 

Dès le début de sa prise en charge, la patiente est accompagnée et suivie par des spécialistes. Mais ce n’est pas le seul soutien dont elle ressentira le besoin. « Avant la période Covid, nous encouragions fortement les patientes à échanger entre elles au sujet de leurs expériences traversées ou à venir, décrit le Dr Agranat. Nous avons pu constater un profond changement d’état d’esprit chez certaines. Comme un regain de courage, l’envie de se battre. Elles étaient beaucoup plus rassurées. »

En effet, entendre le récit de quelqu’un qui a affronté cette épreuve du cancer et qui se sent mieux aujourd’hui permet à certaines femmes de mieux accepter le combat tout en étant moins pessimistes. « Même si l’on se sent en pleine forme, il faut réaliser son dépistage et être suivie par un gynécologue tout au long de sa vie. C’est important de partager ce message de prévention », conclut le spécialiste. À terme, le Dr Agranat et les équipes du service espèrent pouvoir mettre en place de manière pérenne ces fenêtres d’échanges entre patientes, tel un relais de témoignages et d’encouragements.