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Mobilisation autour de la Semaine Nationale du Rein

le 05/03/2021

Les maladies rénales : silencieuses et insidieuses

 

Les maladies qui affectent les reins sont insidieuses et silencieuses. « Lorsque les premiers symptômes apparaissent, douleurs, sensations désagréables, nausées… il est déjà un peu tard », alerte Schaesta Seifi, infirmière référente en dialyse à la Clinique. D’où la nécessité de réaliser régulièrement un dépistage afin de s’assurer que tout va bien. « Si l’affection est détectée bien en amont, il est possible de freiner son évolution à travers un traitement particulier, la mise en place d’un régime alimentaire ou bien la pratique d’une activité physique », explique-t-elle.

 

La prévention fait partie intégrante de la politique de prise en charge de l’établissement, comme le préconise également la stratégie Ma santé 2022[1], engagement collectif annoncé en septembre 2018 par le Gouvernement. « Pour accentuer nos actions de prévention vis-à-vis des affections rénales, nous avons une équipe d’éducation thérapeutique dédiée qui selon l’OMS « aide les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique » et depuis octobre 2019, nous sommes sensibilisés au suivi des patients de consultation stade 4 et 5 en collaboration avec l’ARS Ile de France », explique Schaesta Seifi. Si certains patients représentent un profil « à risque » face aux maladies rénales, cela peut cependant toucher tout le monde et les symptômes peuvent être très variés, le rein constituant le filtre principal du corps tout entier.

 

Un dépistage gratuit, pour tous

 

Une prise de tension, un dépistage à l’aide d’une bandelette urinaire et quelques renseignements demandés au sujet du poids (calcul de l’IMC) et de la pratique d’activité physique : un check-up simple, rapide et gratuit ouvert à tous. « Nous prenons également une glycémie capillaire sur le bout du doigt pour mesurer le taux de sucre dans le sang, car certaines affections du rein, comme des calcifications, commencent par du diabète », explique l’infirmière. À l’issue de ces examens, la réponse est immédiate ! Le personnel oriente le visiteur vers une consultation ultérieure avec un spécialiste, ou bien directement sur place avec le néphrologue présent.

 

L’objectif de cette journée de mobilisation est de détecter toute affection mais également de mesurer les éventuels facteurs de risque des visiteurs. « En général, nous recevons une centaine de patients à chaque édition, précise Laurence Happe, infirmière au service hémodialyse et ayant son DU d’éducation thérapeutique. « Nous distribuons également de la documentation et les jours précédents, nous diffusons au maximum l’information (au sein de la clinique, mairies, réseaux sociaux…) pour toucher le plus de personnes possible avec la coopération notre chargée de la communication de l’établissement ».

 

Durant cette journée, tout un chacun peut bénéficier de ce dépistage. « C’est toujours très enrichissant comme moment, nous rencontrons beaucoup de profils différents et notamment des personnes qui n’auraient pas pu accéder à ce dépistage en temps normal », ajoute l’infirmière.

 

Un instant de partage et d’information autour d’un sujet de santé publique.

 

[1] https://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/masante2022/